Mon terrain d’enquête actuel porte depuis un an et demi sur des mobilisations écologistes qui relèvent de la désobéissance civile. C’est notamment la pratique du squat dans des friches urbaines qui fournit des lieux de vie et d’action à des activistes qui refusent l’état du monde et l’inaction politique.
Habiter dans les ruines du capitalisme industriel, y vivre et y développer des idées écologistes par des formes d’éducation populaire centrées sur l’action plus que sur le discours (recyclage, réduction des déchets, économie du don, etc.), aller d’expulsion en expulsion dans un habitat temporaire tout en tissant des liens étroits avec les habitants de quartiers populaires, avec le monde associatif ou avec des activistes : les membres et publics du Laboratoire Écologique Zéro déchets (LEØ) de Pantin s’organisent au cœur des contradictions contemporaines en pratiquant une écologie sociale et solidaire.
J’ai publié il y a peu de temps un article dans la revue indépendante Fig., qui est une très belle revue d’architecture. Une sélection de mes photographies y a également été publiée. En voici une autre, un peu plus conséquente dans la mesure où sur ce blog je ne suis pas limité par le nombre de page. Elles ont été prises dans les trois lieux investis par le LEØ, au début à Noisy-Le-Sec puis à Pantin.
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