En séminaire à Liège le 15 septembre pour parler de mon livre “L’écologie aux marges”

Je serai à Liège le 15 septembre à l’invitation de Véronique Servais (du Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle) et de Bruno Frère (Laboratoire Pragmapolis) pour présenter mon livre (L’écologie aux marges) et mon travail photographique. C’est à 16h à cette adresse :

Université de Liège,
Faculté des Sciences Sociales, B31
Séminaire 10
Campus du Sart Tilman – Quartier AGORA
place des Orateurs
3 4000 Liège

https://www.lasc.uliege.be/cms/c_10769840/fr/igor-babou-un-activisme-ecologiste-dans-une-banlieue-populaire-approche-ethnographique-et-photographique

Résumé de la présentation :
“Un activisme écologiste dans une banlieue populaire : approche ethnographique et photographique”
L’écologie “radicale” est souvent perçue comme s’opposant frontalement aux Grands Projets Inutiles et Imposés des gouvernements, dans le cadre de luttes et d’occupations qui se déroulent bien souvent dans la ruralité. Les ZAD en sont l’un des emblèmes les plus visibles. Mais d’autres luttes écologistes, moins visibles car moins médiatisées, inscrivent leur radicalité au cœur des villes ou des banlieues. C’est le cas de squats d’activités qui développent, de manière assez récente, des formes d’activisme écologiste en se mettant au service d’une éducation populaire et en s’appuyant sur des initiatives déjà présentes dans les milieux populaires. A Noisy-Le-Sec puis à Pantin, en proche banlieue parisienne, un squat a ainsi porté une forte ambition écologique, libertaire et anti-capitaliste, en évitant l’entre-soi militant, et en cultivant des alliances variées à ses marges. Pratiquant aussi bien l’ethnographie que la photographie, j’ai cherché à rendre compte de cette écologie populaire, anticapitaliste et libertaire en m’appuyant sur le sensible : celui des images, mais aussi celui du vécu partagé avec les activistes et les publics du squat. Dans le contexte de l’anthropocène ou du capitalocène, décrire, analyser et rendre visible des situations inspirantes sans surplomb théorique ni cynisme critique m’a paru important, en particulier après avoir pratiqué durant une décennie et dans plusieurs pays l’ethnographie de politiques publiques de la nature (parcs naturels, écologie de la conservation, etc.) qui se sont avérées bien décevantes et pétries de contradictions. A partir de ce déplacement de problématiques et de terrains depuis les politiques publiques vers l’activisme, se dégage un plaidoyer pour une écologie libertaire attentive aux engagements du quotidien, et pour une sociologie et une photographie elle-même engagée et en lutte.”

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